Paris est la ville de France qui compte le plus d’inscriptions et de plaques commémoratives, surtout depuis le XIXe siècle, en lien avec les événements qui s’y sont déroulés et le rôle de capitale mondiale qu’elle a assumé. Les plaques représentent, en effet, les supports mémoriels partagés des sociétés urbaines rappelant les personnages et les événements qui ont compté. Leur historicité renvoie aux évolutions de l’espace public et, si leur emplacement est a priori sans lien direct avec la configuration actuelle, ces plaques contribuent au marquage symbolique du paysage et des lieux.
La septième séance du séminaire qui suit le projet de recherche mené avec les étudiants de Sorbonne-Université/Lettres, du département d’histoire et de l’École d’Urbanisme de Paris (UPEC), portera sur les plaques commémoratives parisiennes consacrées aux écrivains du XIXe siècle, avec l’intervention d’André Guyaux, professeur de littérature française du XIXe siècle à Sorbonne-Université/Lettres et membre de l’Académie royale de Belgique, coresponsable des Cahiers de littérature française (Paris-Bergame) et en charge de la collection « Mémoire de la critique » aux Presses de Sorbonne-Université, éditeur des Œuvres complètes de Rimbaud dans la Bibliothèque de la Pléiade.
PROGRAMME
De 17h à 18h30
ORGANISATION
Florence Bourillon, Professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris-Est Créteil, membre du CRHEC
Olivier Millet, Professeur de littérature française à Université Paris-Sorbonne