Genre et sexualités dans les établissements scolaires : une révolution féministe en cours ?
Publié le 31 mai 2022
Évènement co-organisé par des enseignant·es-chercheus·es et des doctorant·es des laboratoires LIRTES, IMAGER et CRHEC de la faculté LLSH de l’UPEC. L'ambition de ces journées est d'explorer ces dynamiques féministes et LGBTQIA+ et leurs effets à partir de recherches empiriques et de retours d'expérience pour mieux saisir ce qui se joue dans les collèges et les lycées.
Date(s)
du 17 juin 2022 au 18 juin 2022
Lieu(x)
Université Paris-est Créteil
Campus centre - Amphi 3
61, avenue du général de Gaulle
94000 Créteil Plan d'accès
Présentation
La rentrée 2020 a été marquée par une mobilisation très médiatisée des élèves dans les établissements scolaires en France contre les restrictions vestimentaires dont ils et surtout elles font l'objet. Par l'intermédiaire des réseaux sociaux et des hashtags #Lundi14septembre et #balancetonbahut, à rebours des discours dénonçant l'hypersexualisation des adolescent∙es, c'est le regard des adultes qui a été mis en question.
Au cours des dernières années, des mouvements similaires se sont déployés au Québec, en Espagne, en Ecosse, en Suisse et en Belgique, portés à chaque fois par des élèves par le biais des réseaux sociaux. Dans cette nouvelle dynamique féministe mondiale, les personnels et les élèves remettent en question l'ordre du genre, la binarité des sexes.
À rebours d'une conception de l'école comme un espace « neutre », il s'agit de s'intéresser aux conflits, aux luttes et aux formes de résistance qui émergent dans les établissements scolaires et ce, en particulier, autour des questions de genre et de sexualités. De quelles façons des engagements féministes et LGBTQIA+ viennent-ils ainsi remettre en question cette neutralité ? Dans quelle mesure peut-on parler de révolution féministe (Koechlin, 2019) dans les établissements scolaires ?
L'ambition de ces journées est d'explorer ces dynamiques féministes et LGBTQIA+ et leurs effets à partir de recherches empiriques et de retours d'expérience pour mieux saisir ce qui se joue dans les collèges et les lycées. Elles s'articulent autour des axes suivants :
engagements féministes des acteurs et des actrices de l’éducation nationale (personnels ; élèves) ;
renouvellement des dispositifs institutionnels ;
éducation et médias sociaux ;
circulations internationales des politiques publiques et des résistances. »