• Recherche,
  • Culture scientifique et humanités,

Iconoclasme et révolutions

Publié le 22 octobre 2014

Ouvrage sous la direction d'Emmanuel Fureix, enseignant-chercheur à l'UPEC et membre du CRHEC.

Date(s)

le 22 octobre 2014

Présentation
Les gestes iconoclastes sont présents au cours de la plupart des processus révolutionnaires : statues déboulonnées, portraits brûlés, emblèmes effacés, souvent en public. Ces destructions ou profanations visent l’effacement d’une mémoire, la « régénération » culturelle, le simple défoulement de haine dans un contexte de surenchère émotionnelle, l’expression d’une opinion dans l’espace public (forme extrême du graffiti), ou encore une appropriation de souveraineté.

Cet ouvrage pluridisciplinaire (historiens, historiens de l’art, anthropologues) étudie l’iconoclasme de la France en Révolution au Printemps des Peuples, de la Commune à la Révolution bolchevique, de la Révolution hongroise à la Révolution culturelle chinoise, de la chute du Mur de Berlin à la « révolution » talibane en Afghanistan.

> Consulter l'entretein d'Emmanuel Fureix avec le journal Le Monde

À propos de la direction de l'ouvrage
Emmanuel Fureix est maître de conférences en histoire moderne et contemporaine à l'université de Paris-Est Créteil et membre du CRHEC.

Références de l'ouvrage
Éditions Champ Vallon
Collection Époques
ISBN 978.2.87673.983.3
320 pages, 26 euros